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Négociation sur le nucléaire iranien
"D'accord avec Laurent Fabius"
Portrait de l'ambassadeur iranien, Ali Ahani, dans ses bureaux à l'ambassade d'Iran à Paris, le 2 juillet 2015. © Rafael Yaghobzadeh - Le 03 juillet 2015 | Mise à jour le 03 juillet 2015, Interview François de Labarre
Son Excellence M. Ali Ahani, ambassadeur d’Iran à Paris, a répondu à nos questions alors que se négocient à Vienne (Autriche) les derniers détails d'un accord sur le nuc- léaire civil iranien.
Paris Match. A Vienne se négocient les derniers points de détails des accords. Pourquoi refusez-vous encore d’accorder l’accès aux sites militaires aux inspecteurs de l’AIEA ?
Son Excellence M. Ali Ahani. Nous sommes très clairs sur nos intentions. Nous ne cherchons pas à obtenir l’arme nucléaire. Le Guide suprême de la Révolution islamique a adressé une Fatwa contre l’arme nucléaire. Je partage donc le point de vue de Laurent Fabius : oui au nucléaire civil, non à la bombe. Nous pourrons même à l’avenir engager des coopérations avec les entreprises françaises sur le nucléaire civil, pourquoi pas ?
Pourquoi si vos intentions sont louables refuser de laisser visiter des sites militaires par les inspecteurs de l’AIEA ?
Il existe une procédure dans le cadre du traité de non prolifération que nous avons signé en 1968. Dans le cadre de ce traité, nous sommes disposés à coopérer, mais nous refusons d’avoir un régime d’exception.
En 2009, les inspecteurs ont bien découvert le site secret de Fordow, où avait lieu l’enrichissement d’uranium. N’était-ce pas un site militaire non déclaré dédié à l’enrichissement de l’uranium ?
Cette information est fausse. Ce site n’a jamais été militaire. Ce mensonge a été répandu par des lobbies hostiles à l’Iran.
Au départ, elle vient de l’AIEA et les chancelleries l’ont confirmée…
L’AIEA a depuis levé les ambiguïtés. Fordow n’est pas un site militaire. Le TNP demande à ses signataires de déclarer un site six mois avant l’injection de gaz dans les centrifugeuses, nous n’avons donc pas violé ce traité. Voyez le rapport du directeur général de l’Agence.
D’après Laurent Fabius, si les accords laissent une possibilité à l’Iran de se doter de l’arme nucléaire alors les pays de la région en feront autant. N’est-ce pas dangereux ?
Oui, si l’Iran va dans le sens militaire, cela peut inciter les autres à l’imiter. Mais nous ne pensons pas que l’arme nucléaire puisse garantir notre sécurité. Ce n’est pas une arme dissuasive à notre avis. Quel pays de nos jours oserait utiliser l’arme nucléaire ?
"Nous ne croyons pas en l'arme nucléaire"
C’est un moyen de rivaliser avec les grandes puissances ou de leur tenir tête.
Nous ne croyons pas en l’arme nucléaire, nous n’avons pas l’intention de nous doter de l’arme nucléaire.
Laurent Fabius est-il toujours selon vous l’élément le plus «dur» de ces négociations ? Est-il capable de les faire échouer ?
Selon mes informations, M. Fabius a essayé de les faire avancer au contraire. Il ne cherche pas à les faire échouer. Nous n’en attendons pas moins de la France, qui sait jouer un rôle constructif pour finaliser cet accord. Sa position est plus dure que les autres, mais la France est un membre du 5+1, elle participera à définir la décision commune qui définira cet accord. C’est important pour nous aussi qu’il soit solide et nous garantit la continuation de notre programme nucléaire civil ainsi que nos recherches scientifiques dans ce domaine.
Selon le journal iranien Hamshahri, Obama aurait déjà envoyé un courrier au guide suprême Ayatollah Khamenei pour lui annoncer son intention de lever les pénalités qui pèsent sur l’Iran. Tout cela n’est-il pas avant tout une discussion entre américains et iraniens ?
Les Américains qui ont tenté de renverser, sinon de déstabiliser, la République islamique d’Iran pendant 35 ans ont compris que notre système politique est solide et jouit d’une réelle influence dans la région. Ils ont finalement décidé de s’engager avec l’Iran et donc de faire avancer les choses, ce qui a mécontenté certains membres du groupe 5+1.
Vous pensez à Laurent Fabius…
Lors des discussions de Genève en novembre 2013, les Américains ont essayé d’accélérer le processus, sans bien se concerter avec les autres membres du 5+1. Vous savez comme moi que la réaction de M. Laurent Fabius a été virulente. Puis la France a essayé de jouer un rôle plus actif.
"Pas de solutions militaires en Syrie"
Ne pensez-vous pas plutôt que la réussite du système politique iranien, c’est l’échec de la politique étrangère américaine dans la région qui a conduit les Américains a vouloir renouer le dialogue avec vous ?
Beaucoup critiquent la politique étrangère des Etats-Unis. Il est important pour Obama de régler le contentieux avec l’Iran, un acteur fort et solide de la région qui peut aider à régler les crises régionales. Obama essaye donc de régler ce problème de négociations qui empêche l’Iran de se consacrer encore plus aux problèmes régionaux. Les négociations sur le nucléaire ont pris beaucoup de temps, notre ministre des affaires étrangères Javad Zarif y a consacré beaucoup d’énergie. Si nous en sortons il pourra mieux se concentrer sur le règlement des crises régionales.
L’Iran soutient-il toujours Bachar el Assad ?
Nous croyons qu’il n’existe pas de solutions militaires en Syrie. Les seules solutions sont politiques et basées sur le réalisme. On entend depuis quatre ans que Bachar El Assad va partir, qu’il est fini. Or il est toujours là et sa popularité se justifie par le fait qu’il a su préserver l’intégrité territoriale de son pays. S’il quitte aujourd’hui la Syrie, cela deviendra une autre Libye. C’est pourquoi nous l’avons aidé car l’avenir de la Syrie et du peuple syrien est important pour nous. La décision de certains pays occidentaux d’équiper les groupes soi-disant modérés n’est pas une solution. Cela a conduit à une situation où les armes livrées finissent entre les mains de groupes liés à Al Qaeda, et ces jihadistes se retourneront contre les pays qui les ont financé ou équipés.
Luxembourg
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